Abidjan vibre pour la boxe


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La capitale ivoirienne s’apprête à vivre une soirée de boxe passionnante. Le championnat d’Afrique des super welters aura finalement bien lieu. Il opposera la vedette locale, l’Ivoirien d’origine libanaise Kaled Zorkhot, au Togolais Poudjagbo Dosseh. Un match de niveau.

Ce vendredi s’annonce très chaud à Abidjan. La rencontre au sommet qui verra les meilleurs techniciens du ring dans la catégorie des super welters, l’Ivoirien d’origine libanaise Kaled Zorkhot et le Togolais Poudjagbo Dosseh, aura finalement bien lieu, après une valse d’hésitations. Les deux pugilistes se disputeront le championnat d’Afrique de la discipline.  » J’attends Poudjagbo Dosseh avec impatience ! Je n’ai pas peur de lui. Je me sens en forme et capable de battre tous mes concurrents « , répète à l’envi le boxeur ivoirien.  » Si Poudjagbo change cinquante fois de position sur le ring, Kaled Zorkhot trouvera cinquante solutions pour le battre « , confie l’entraîneur N’Da Gaudens. Du côté ivoirien, on ne doute pas de la victoire.

Combat technique

Si Kaled Zorkhot promet à ses fans une victoire avant la fin des douze rounds, le Togolais se réfugie dans le silence. Il est imperturbable et refuse de parler à la presse. Son calme impressionnant détone avec l’agitation de son adversaire. C’est un combat entre deux styles différents auquel assistera le public. A la puissance de Poudjagbo Dosseh, avec ses coups de marteau, Zorkhot opposera le mouvement.  » J’ai tout en tête, la manière de bouger, d’esquiver les coups et aussi comment mettre fin rapidement au combat « , signale l’Ivoirien qui se défend de vouloir jouer les fiers.  » Je suis modeste, mais je connais mes capacités « , tranche-t-il, un brin agacé par les critiques des journalistes.

En lever de rideau, le public assistera à quatre combats qui permettront aux entraîneurs de dénicher de nouveau talents. Et puis, en apothéose, les deux champions sur le ring.  » J’ai suivi une préparation de grand champion et Poudjagbo fera sûrement les frais de ma boulimie « , ne peut s’empêcher de dire Kaled Zorkhot. Réponse vendredi soir.

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