À quoi rêvent les filles de président ?


Lecture 2 min.
La couverture du magazine Matalana n°12

Pascaline Bongo, Aicha Kadhafi, Claudia Sassou Nguesso, Zindzi Mandela, Sindiély Wade… Les filles des présidents africains sont nombreuses, aujourd’hui, à se faire un prénom dans divers secteurs d’activité. Le magazine Matalana n°12 leur consacre un dossier spécial. Il est actuellement dans tous les kiosques.

Après son inscription pour une thèse de droit international à l’université Paris-V, Aicha Kadhafi, l’unique fille du président libyen, préfère l’action politique aux côtés de son père tandis que Pascaline Bongo, fille aînée du président gabonais Omar Bongo Ondimba, s’occupe du cabinet civil de son géniteur.

Lorsque Zindzi Mandela, enfant héritière de Nelson Mandela, lance une comédie musicale tirée de l’histoire de sa vie. En Afrique, aucune fille de président ne prétend remplacer papa, mais nombreuses restent dans le sillage : collaboratrice gouvernementale, conseillère ou éminence grise.

Elles sont nombreuses les filles de président à évoluer dans le secteur de la communication. A l’instar de Claudia Sassou Nguesso, ex-femme de Martin Lemboumba, le fils du ministre Jean-Pierre Lemboumba, exgrand argentier du Gabon. Idem pour Amal Abdalahi, la fille du président mauritanien qui s’occupe de la communication de son père. Quant aux deux filles de l’actuel président malien Amadou Toumani Touré, Fanta et Mabo Touré, elles dirigent une  grande agence de communication, Océan Communication. Depuis la création de l’agence, les filles de papa ATT décrochent d’intéressants contrats publicitaires, au point d’irriter certaines sociétés concurrentes et d’anciens collaborateurs de la place qui soupçonnent des marchés présidentiels à leurs égards.

Lire aussi : Ben Ali, de Naima Kéfi à Leïla Trabelsi

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News