A bas les scams !


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Le site NigerianFraudWatch.org combat les arnaques financières, plus communément appelées scams, lancées à partir du Nigeria, expert en la matière. Une noble tâche principalement basée sur la prévention. Les victimes dépouillées de leur argent ont la possibilité de porter plainte.

Combattre les scams. Le site anglophone NigerianFraudWatch.org (le site ne fonctionne plus aujourd’hui…) présente toute une batterie de conseils pour protéger les internautes des arnaques financières provenant du Nigeria, expert en la matière, et notamment envoyées par courrier électronique. Il propose également aux victimes les recours possibles pour que justice leur soit faite. Un service on ne peut plus appréciable lorsque l’on sait que ce type de fraudes a coûté à certains plusieurs centaines de milliers de dollars.

L’objectif de NigerianFraudWatch.org est aussi clair que sa mise en page : faire barrage aux délinquants nigérians qui commettent leurs forfaits via Internet. La prévention reste le meilleur moyen d’éviter les pièges. Le site offre aux victimes la possibilité de raconter leur histoire pour empêcher d’autres personnes de tomber dans le panneau virtuel. D’autres armes de prévention sont disponibles en un seul clic, parmi lesquelles des scénarios de fraude typiques, des exemples réels de lettres mensongères et de nombreux liens.

Se méfier de l’appât du gain

Le mode opératoire le plus souvent utilisé dans les scams est détaillé dans la rubrique « Comment ça fonctionne ». Scénario classique : un e-mail provenant d’un soi-disant haut fonctionnaire nigérian est envoyé à un particulier ou à une société étrangère. Le message est souvent très alléchant. Il offre un pourcentage oscillant de 10 à 30% d’un héritage ou d’un juteux contrat que l’envoyeur aurait soi-disant acquis. Le malfaiteur demande à sa proie son numéro de compte ainsi que de lourdes sommes pour pouvoir y transférer l’argent.

Ayant tous les codes en main, les escrocs n’ont plus qu’à vider le compte de la personne piégée et transférer les sommes ailleurs. Par la suite, un fonctionnaire peut contacter la victime et lui proposer son aide pour retrouver son argent. Un « service » lui aussi payant… L’arnaque est bien ficelée et rendue d’une crédibilité étonnante par l’usage de documents officiels très bien imités. Preuves à l’appui sur le site à la rubrique « faux documents ». Lorsque l’internaute se rend compte de l’arnaque, il est parfois trop tard et il se retrouve endetté jusqu’au cou. Parfois à vie.

Au nombre des recours possibles : la plainte. Le site s’occupe de transférer les demandes formulées à l’adresse nigerianfraudwatch@nigerianfraudwatch.org. au service de police local et à l’ambassade du Nigeria du pays dont est originaire la victime ainsi qu’aux forces de police nigérianes. Une aide qui fonctionne uniquement lorsque le compte de la proie a été débité. Toutefois, elle concerne aussi bien les arnaques sur Internet que celles envoyées par lettre ou par fax.

Voir aussi le site : Hoaxbuster

Lire aussi: Les Nigerians, cyber-escrocs

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