Zimbabwe : comparution du propriétaire de la ferme où le lion Cecil a été tué


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Le propriétaire de la ferme où Cecil le lion avait été tué en début juillet au Zimbabwe a comparu devant la justice ce lundi 18 août 2015. Ce dernier est accusé d’avoir autorisé une chasse illégale.

L’affaire Cecil le lion n’en fait pas de nous tenir en haleine. Quelques jours après le début du scandale, les autorités zimbabwéennes jouent leur va-tout pour traduire en justice toute personne qui, de près ou de loin, serait impliquée dans la mort du lion. Après la fuite tant médiatisée du dentiste responsable de la mort du lion Cecil, l’étau se resserre désormais autour du propriétaire terrien.

Ce lundi, Honest Ndlovu, propriétaire de la ferme, a comparu devant le tribunal pour répondre aux faits qui lui sont attribués. Le propriétaire est accusé d’avoir autorisé une chasse illégale. Ce lundi, Honest Ndlovu n’a pas été ordonné de plaider. Après une courte séance, le magistrat, Portia Mhlanga, a ajourné l’audition, exigeant de Honest Ndlovu qu’il verse une caution de 200 dollars.

De source proches, le propriétaire de la ferme a été arrêté ce mois d’août à la suite de la mort du lion Cecil début juillet tué par Walter Palmer, un dentiste américain de Minnesota. Ce dernier était armé d’un arc et d’une flèche pour accomplir son geste. Des sources rapportent que le dentiste avait versé une somme de 50 000 euros pour abattre le lion.

La mort de Cecil le lion avait provoqué un tollé général lorsqu’il a été annoncé dans les médias que l’animal était l’attraction préférée des touristes qui fréquentaient le National Hwange Park.

« Le Zimbabwe formule une demande d’extradition »

Depuis, il s’en est suivi une véritable bataille diplomatique entre les Etats-Unis et le Zimbabwe qui demande l’extradition de Walter Palmer. L’annonce de la demande d’extradition avait été faite par Oppah Muchinguri, ministre zimbabwéen de l’Environnement. « Nous en appelons aux autorités responsables qu’elles nous extradent Walter Palmer pour qu’il puisse répondre de ses actes illégaux », avait dit la ministre.

Le gouvernement américain avait immédiatement fait part de sa volonté de coopérer avec les autorités zimbabwéennes en faisant signer à ses citoyens une pétition. A la date du 31 juillet, la pétition avait obtenu 100 000 signatures. Plus tard, les autorités américaines transmettront le dossier de Palmer au département de la Justice pour trancher.

Mais depuis, aucun moyen de contacter Walter Palmer. Ce lundi 18 août, nous avons appris que son cabinet dentaire est ouvert. Mais toujours aucune trace du tueur qui a complètement disparu des radars.

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