Yannick Noah et sa femme accusés d’esclavage par la nounou de leur fils


Lecture 3 min.
Yannick Noah et sa femme accusés d’esclavage par la nounou de leur fils

L’ancienne nounou du dernier fils de Yannick Noah, Rabra Bendjebbour, fait de révélations fracassantes, qui pourraient nuire à l’image de l’ancien tennisman. Selon la nounou, qui affirme s’être occupée pendant plusieurs mois du dernier fils des Noah, ces derniers seraient des purs esclavagistes cachés derrière une image sympathique.

Une affaire qui pourrait décevoir beaucoup. L’ancien tennisman propulsé pendant plusieurs années à la tête de la personnalité préférée des Français, est pris dans une troublante affaire de maltraitance et non reconnaissance envers son employée. Selon l’ancienne nounou de son dernier fils, la vie dans le foyer du couple composé par Yannick Noah et Isabelle Camus ressemble plus à l’enfer qu’au paradis. La nounou accuse tout simplement le couple d’esclavagisme et a porté l’affaire devant les prud’hommes de Bobigny. La mère du petit Joalukas, aujourd’hui âgé de 9 ans, l’aurait sous-payée, et licenciée abusivement.

Des accusations poignantes

« Elle ne prenait son fils dans ses bras que pour sortir dehors, devant les gens », témoigne Rabra Bendjebbour. Par ses propos, la nounou fait savoir le calvaire qu’elle a subi quand elle s’occupait du plus petit des fils Noah. La nounou affirme s’être occupée du petit de 9 ans sans aucune reconnaissance de la part du couple. Arrivée chez le couple Noah-Camus en juin 2004, la femme d’une cinquantaine d’années affirme s’être occupée du petit, sans aucune assistance du père et encore moins de la mère. « Je les ai suivis pendant trois mois, en tournée, puis en vacances, et je me suis occupée de Joalukas nuit et jour, du lundi au dimanche, pour 950 euros par mois », raconte la quinquagénaire au Figaro. « Je me suis retrouvée prise dans un tourbillon », ajoute la nounou. La femme qui s’est occupée du petit dès sa naissance dénonce aujourd’hui, les horaires à rallonge et une liste des tâches ménagères interminables. « Yannick venait embrasser son fils une seule fois par jour, le soir, avant de le laisser dormir dans ma chambre et de me laisser s’occuper de lui comme si j’étais sa mère ».

Un couple indigne ?

A en croire la quinquagénaire, oui. « Je suis arrivée chez eux dès la naissance du bébé, et dès lors, je me suis retrouvée prise dans un tourbillon », raconte-t-elle. Témoignant être au garde-à-vous pendant tout son séjour chez le couple. Face à un tel acharnement dans le quotidien, la nounou qui se considère comme une victime d’esclavagisme a voulu en discuter avec son employeur, qui n’a pas voulu l’écouter et a préféré la licencier. « J’expliquais juste à Isabelle Camus que je n’étais plus prête à travailler jour et nuit ! Elle m’a dit « dans ce cas-là, dégage ! ». Le portrait dressé par l’ancienne nounou, ne reflète pas de l’image sympathique de Yannick Noah. La femme témoigne avoir pris son temps avant de les dénoncer, après avoir traversé une période très difficile, et en dépression.

C’est aux prud’hommes de Bobigny, ce mardi 24 septembre, que les deux parties vont se rencontrer pour un face-à-face qui pourrait être lourd de conséquences. L’ancien nounou se dit même déterminée à porter l’affaire au pénal, pour « esclavages » et « abus de confiance ».

Suivez Afrik.com sur Google News Newsletter