Une semaine après les attentats de Tunis, le chef de la sécurité limogé


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Une semaine après l’attaque contre le bus de la sécurité présidentielle, le secrétaire d’Etat tunisien en charge des affaires sécuritaires, Rafik Chelly, a été relevé de ses fonctions, ce mardi, par le Premier ministre Habib Essid.

Le secrétaire d’Etat tunisien en charge des affaires sécuritaires, Rafik Chelly, a été relevé de ses fonctions, ce mardi 1er décembre 2015, par le Premier ministre Habib Essid, a annoncé le gouvernement. « Rafik Chelly, qui exerçait auprès du ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli, sera invité à assumer d’autres fonctions », précise le communiqué du gouvernement sans qu’aucun motif ne soit mentionné.

Une décision qui intervient une semaine après l’attaque-suicide perpétrée à Tunis contre un bus de la sécurité présidentielle, qui a tué 12 agents. Cet attentat a été revendiqué par le groupe armé Etat islamique (EI), au même titre que les attaques contre le musée du Bardo en mars, qui ont fait 22 morts et un hôtel de Sousse en juin, où 38 personnes, en majorité des touristes britanniques, ont péri.

Particulièrement menacé, la Tunisie est toujours à la traque des terroristes. Les forces de sécurité tunisiennes ont arrêté deux islamistes présumés et saisi une cache d’armes et d’explosifs que les insurgés comptaient utiliser lors d’attentats, a annoncé, ce lundi, le ministère de l’Intérieur. Selon le ministère, l’arrestation de ces individus a eu lieu lors d’une opération menée à Médenine, dans le sud du pays, où les agents ont retrouvé des Kalachnikov, une ceinture d’explosifs, des explosifs, des grenades ainsi que des détonateurs.

Face à la situation, la Tunisie a décidé de fermer sa frontière avec la Libye, d’où se prépareraient les attaques terroristes sur son sol. La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute de l’ancien leader libyen Mouammar Kadhafi.

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