Une exposition sur les Quilombos au Congrès National brésilien


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Brasília, 21/09/2007 – Depuis le 17 septembre, les visiteurs du Congrès National pourront assister à l’exposition photographique : Quilombolas – Tradições e cultura da resistência.? (Quilombolas – Traditions et culture de la résistance?

L’exposition a pour objectif de répandre la culture quilombola, en élargissant son public et la formation de la masse critique sur le thème, par le biais d’une mostra itinérante dans les espaces publiques des capitales brésiliennes, l’accès étant gratuit.

Le livre Quilombolas présente les communautés, qui même soutenues par le Gouvernement et malgré les garanties accordées par la Constitution Fédérale, par des lois et décrets complémentaires vivent sans protection et en courant le risque de disparaître à cause de la forte pression des spéculateurs sur leurs terres dérégulées

expo_2-2.jpg L’exposition comporte 27 photographies en noir et blanc, 7 photographies panoramiques, 6 illustrations, en plus de 3 cartes, textes et légendes.

La conservatrice de l’exposition est la productrice culturelle Denise Carvalho.

Le matériel exposé fait partie du livre – du même nom – découlant de l’enquête de terrain du photographe André Cypriano et du géographe et chercheur Rafael Sanzio Araújo dos Anjos, qui ont parcouru 10 communautés quilombolas et réalisé une documentation photographique et cartographique inédite.

Malgré l’existence de plus de 3000 communautés quilombolas enregistrées éparpillées dans le pays, la majorité de la population brésilienne ignore encore leur existence jusqu’à présent. « Le brésilien croit que la formation des quilombos fut un événement historique ponctuel et que ceux-ci ont disparu avec la fin de l’esclavage, mais ce n’est pas vrai », explique le chercheur Rafael Sanzio.

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« Dresser la carte de ses communautés a également pour fonction d’encourager une réflexion approfondie sur notre passé culturel, pour une compréhension des aspects du Brésil contemporain « , complète-t-il.

« Étudier, enregistrer et divulguer cette résistance, ces héritiers, ces survivants, est d’une importance capitale pour les brésiliens. Peu de pays au monde ont eu comme le notre, une grande diversité des origines culturelles dans sa formation. Et parmi toutes ces origines, l’africaine est d’une importance capitale ». (Isabel Xavier). expo_3-2.jpg

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