Tunisie-Libye : libération des dix otages tunisiens et extradition de Walid Al-Kalib


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Trois des dix Tunisiens retenus en otage en Libye ont été libérés mercredi. Jeudi, la Cour d’appel de Tunis a validé l’extradition de Walid Al-Kalib. Ce vendredi matin, les sept autres otages ont été a leur tour libérés.

Les rumeurs ont rythmé la journée de ce jeudi en Tunisie où les médias ont relayé informations, infirmations, démentis et rumeurs orchestrés par des négociations entre Tunis et Fajr Libya concernant la libérations des dix Tunisiens détenus en Libye et la validation de l’extradition de Walid Al-Kalib, un des leader libyen de Fajr Libya, détenus en Tunisie.

Vendredi dernier, dix Tunisiens employés à l’ambassade tunisienne à Tripoli, en Libye, ont été enlevés et séquestrés suite à un assaut mené par un groupe armé. Ce jeudi, le secrétaire d’État aux Affaires arabes et africaines, Touhami Abdouli, a indiqué que « toute l’affaire libyenne était réglée », sans apporter de détails. Par ailleurs, l’activiste des droits de l’Homme, Mustapha Abdelkebir a indiqué que « la libération des otages tunisiens intervient à la suite d’un marathon de négociations entre Tunisiens et Libyens », indiquant que les membres du corps consulaire à Tripoli ont déjà contacté leurs familles pour les rassurer.

Ce vendredi le ministre tunisien des Affaires étrangères Taïeb Baccouche, a annoncé la libération, mercredi, de trois de ces otages, les sept autres ont été libérés ce vendredi matin.

La prise d’otages se terminerait donc en faveur des kidnappeurs puisque quelques heures plus tard de la libérations de la première libération, en guise de bonne fois de la Tunisie, la Cour d’appel de Tunis a validé l’extradition de Walid Al-Kalib. Fajr Libya revendiquait sa libération et le gouvernement a visiblement cédé. Cependant, les autorités tunisiennes n’ont pas encore affirmé le lien entre les deux libérations.

L’arrestation du leader libyen à l’aéroport de Tunis et sa détention ont conduit à une crise diplomatique entre le gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale et Tunis. Le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis avait émis, en mai dernier, un mandat de dépôt à l’encontre de Walid Klib pour une affaire de terrorisme. Depuis, des dizaines de Tunisiens ont été kidnappés pour faire pression sur le gouvernement de la Tunisie.

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