SNC 2014 : interview du ministre Baba Hama


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Le ministre de la Culture et du Tourisme du Burkina Faso, Baba HAMA donne a AFRIK.COM son avis sur l’évolution de la culture qui est la principale richesse des burkinabès et sa vision de la semaine nationale de la culture qui peut se classer comme le 3ème plus grand festival après le FESPACO et le SIAO.

A la question de savoir que représente la valorisation de la culture pour le Burkina Faso, le Ministre de la Culture et du Tourisme Baba Hama nous donne la réponse suivante :

Il faut d’abord saluer l’engouement de la jeunesse burkinabè pour la culture. « La jeunesse c’est la relève, la jeunesse va sans doute concevoir » d’entreprendre les activités culturelles autrement. Cette même jeunesse qui dans quelques années va jouer le rôle d’administrateurs de la culture avec une vision prospective : pour faire en sorte que la culture participe au développement économique et social de notre pays. »

« Cette culture joue un rôle social important puisque elle participe à notre travail de ressourcement, puisqu’elle participe au renforcement de notre identité, de notre moi, mais nous savons qu’au delà, il y a une dimension économique qui doit être exploitée au bénéfice de notre nation. Vous savez qu’aujourd’hui, les statiques montrent que la contribution du secteur de la culture au PIB est de plus de 2% ! Cela pourrait encore croître! »

« Nous savons que c’est plus de 160 000 personnes qui vivent des activités liées à la culture et nous pensons qu’en peaufinant davantage ces statistiques, c’est un peu plus… Mais notre objectif c’est d’aller au-delà pour que la culture joue pleinement son rôle et que soit ne soit pas seulement un domaine contemplatif mais plutôt un domaine actif.

Nous sommes heureux de constater que ce sont des jeunes qui sont à la conférence d’ouverture de la semaine nationale de la culture. Nous faisons appel aux moins jeunes par ce que tout au long de cette semaine, la programmation sera animée par des conférences autour de ce thème général pour qu’il y ait une prise de conscience pour les plus jeunes de l’importance de la culture dans le développement social et économique de notre pays. »

Propos recueillis à Bobo Dioulasso par Alex Zabsonré pour AFRIK.COM

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