RDC : polémique après la plainte déposée par Joseph Kabila pour corruption


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La plainte déposée par le Président de la RDC, Joseph Kabila pour corruption à l’encontre de quatre gouverneurs, ainsi que de plusieurs fonctionnaires suscitent la polémique notamment depuis la publication, lundi, d’un document qui relate l’ouverture d’une information judiciaire pour des cas de fraudes et de corruption.

Polémique en République Démocratique du Congo (RDC) où la plainte déposée par Joseph Kabila pour corruption et blanchiment d’argent crée la polémique. Cette dernière enfle après la publication, ce lundi 29 juin 2015, d’un document qui reprend la demande d’ouverture d’information judiciaire pour des cas de fraudes ou de corruption. Une demande faite par le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de bonne gouvernance, au nom de Joseph Kabila.

Dans ce document, quatre types de fraudes sont listés, tel que le blanchiment et fuite de capitaux, les fraudes douanières et fiscales, les détournements de deniers publics et la corruption. Les services de l’État en charge des rentrées et dépenses financières sont pointés du doigt ainsi que la direction générale des impôts. En revanche, il n’est pas fait mention des noms des gouverneurs, ni de celui de l’ex-directeur de Cabinet du Président.

En revanche, l’ancien ministre des Finances, Patrice Kitebi et l’actuel ministre des Transports, Justin Kalumba, sont cités dans le document. Ils sont soupçonnés de surfacturation pour réhabiliter la piste d’atterrissage de l’aéroport de Kinshasa. Ces ministres auraient dépensé onze millions de dollars afin de payer les travaux d’excavation sur 400 mètres.

Pur l’heure, aucun des accusés n’a réagi aux propos de Joseph Kabila. Pourtant, cette affaire suscite de véritables interrogations en RDC. Le Président congolais fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités en nommant, en mars dernier, Luzolo Bambi Lessa, conseiller spécial du chef de l’État pour la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

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