RDC : le chef du M23 Bertrand Bisimwa se serait rendu


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Le chef de la rébellion du M23, en confrontation avec l’armée congolaise, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a fui et s’est rendu, a annoncé ce mercredi la presse ougandaise. La MONUSCO a également confirmé la reprise de Bunagana, fief du M23.

Après la grande offensive de l’armée congolaise contre les rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), Bertrand Bisimwa, le chef de la rébellion, aurait fui, et se serait rendu aux autorités ougandaises. L’information a été révélée par la presse ougandaise ce mercredi. Mais le chef de la rébellion a démenti les informations, affirmant ne pas avoir quitté le territoire congolais. De son côté, la Mission de l’ONU pour la paix en République démocratique du Congo (RDC) (MONUSCO) a également confirmé la reprise de Bunagana, fief du M23, par les forces congolaises.

Depuis plus d’une semaine, l’armée congolaise, appuyée par les hommes de la Mission de l’ONU pour la paix en République démocratique du Congo (RDC) (MONUSCO), n’a donné aucun répit aux rebelles du M23. La MONUSCO a assuré ce mercredi matin, lors d’une conférence de presse que la situation était redevenue au calme à Rutshuru et Kiwanja, deux anciennes localités aux mains du M23, récupérées par l’armée ces derniers jours. La MONUSCO a notamment affirmé avoir dépêché une équipe pour enquêter sur la présence de fosses communes récemment découvertes dans les zones contrôlées auparavant par le M23, dont Kibumba.

De leur côté, les autorités congolaises ont également annoncé la création d’une commission d’enquête, formée de six officiers, pour faire la lumière sur ces macabres découvertes. Le but de cette commission, « bien identifier les fosses communes découvertes à Kibumba et connaître l’ampleur ainsi que les auteurs de ces violations graves des droits de l’Homme survenues dans cette localité et dans tous les territoires contrôlés par les forces négatives (les rebelles) », selon le ministre de la Défense, Alexandre Luba Ntambo. Il précise que ces fosses communes contenaient « des ossements d’adultes et d’enfants ».

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