Plus de 4 milliards de personnes privées d’internet !


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Selon un rapport de la Banque mondiale, publié ce mercredi, plus de 4 milliards de personnes sont privées d’internet, sur le globe creusant un fossé numérique important dans le monde.

Le fossé numérique entre riches et pauvres est toujours aussi important. Plus de 4 milliards de personnes restent privées d’accès à internet sur le globe, creusant un « fossé numérique qui tient également au fait que les nouvelles technologies profitent en grande partie aux pays riches », selon un rapport de la Banque mondiale publié ce mercredi 13 janvier 2016. Selon la Banque mondiale, l’Inde compte le plus de personnes dépourvues de connexion au net (1,1 milliard), suivie par la Chine (755 millions) et l’Indonésie (213 millions).

D’après l’institution, au total, 4,2 milliards d’individus sont privés d’internet à l’heure actuelle, soit près de 60% de la population mondiale, soulignant que le fossé est encore plus béant s’agissant de l’internet haut débit dont bénéficient actuellement 1,1 milliard d’individus représentant moins de 15% de la population mondiale. « Nous devons éviter de créer une nouvelle classe socialement marginalisée », met en garde le chef économiste de la BM, Kaushik Basu, cité dans le rapport.

Toutefois, le rapport précise aussi que les plus démunis ont eux aussi bénéficié de la révolution technologique. Selon le rapport, parmi les 20% des ménages les plus pauvres sur le globe, près de 7 sur 10 possèdent ainsi un téléphone mobile. « En fait, ces ménages sont plus susceptibles d’accéder à des téléphones mobiles qu’à des toilettes ou à de l’eau salubre », souligne le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Sans compter que le nombre d’internautes sur le globe a plus que triplé en dix ans, passant d’un milliard en 2005 à 3,2 milliards à la fin de 2015.

Malgré ces aspects positifs, la Banque mondiale déplore le fait que les retombées économiques de la révolution numérique ont été bien moins importantes qu’espéré pour les pays à faible revenu. « Les effets de la technologie sur la productivité mondiale, l’amélioration des opportunités pour les pauvres et la classe moyenne (…) n’ont pas été à la hauteur des attentes », selon le rapport.

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