Mauritanie : le président de la République répond à l’opposition


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Le président de la République de Mauritanie a déclaré, ce mardi, que le gouvernement ne serait pas élargi à l’opposition, contrairement à la revendication de cette dernière. Le dialogue politique est donc au point mort en vue de la prochaine élection présidentielle.

« Tant que je serai président, il n’y aura pas de gouvernement élargi à l’opposition », a déclaré, ce mardi, le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, au cours d’une conférence de presse à Nouadhibou, capitale économique du pays.

Un gouvernement de coalition est pourtant l’une des revendications de l’opposition alors que le dialogue nationale avec le gouvernement avait été bloqué aussitôt commencé, la semaine dernière. Un des partis qui s’opposent au président actuel avait quitté la salle de discussion en signe de protestation. « Je répète, a-t-il dit, que la question du gouvernement élargi n’est pas posée même si la commission électorale nationale indépendante (CENI) et le conseil constitutionnel peuvent faire l’objet d’une révision », a ajouté le président mauritanien.

« Nous œuvrons pour des élections honnêtes et transparentes »

La participation au gouvernement est une des conditions d’une partie de l’opposition pour qu’elle participe à la prochaine élection présidentielle, fixée au 21 juin prochain. « Nous œuvrons pour des élections honnêtes et transparentes et toutes les conditions pour cela sont réunies, a indiqué le chef de l’Etat. Cependant, nous ne devons pas perdre de temps, le report des élections n’est pas également à l’ordre du jour », alors que cette inflexibilité était la raison de l’échec des discussions organisées la semaine passée et du départ d’une partie des opposants.

Mohamed Ould Abdel Aziz a exprimé « sa disponibilité à tout ce qui est de nature à permettre un consensus mais encore une fois il faut respecter les lois et les délais constitutionnels », rapporte Xinhua.

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement essaye de reprendre un dialogue politique avec l’opposition en vue de sa participation et du bon déroulement de l’élection présidentielle du 21 juin prochain.

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