Mali : un employé de l’ONU tué à Tombouctou


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Au Mali, un employé de l’ONU a été tué dans l’attaque d’un convoi de la mission de la MINUSMA à Tombouctou.

Un employé des Nations Unies a péri, mardi, dans l’attaque d’un convoi de la mission de l’ONU (MINUSMA) à Tombouctou, dans le nord-Mali. « Les assaillants ont utilisé un engin explosif contre ce convoi de l’ONU qui se trouvait sur la route reliant Goundam à Tombouctou, au centre du pays », a précisé un responsable qui a condamné l’attaque.

« Aujourd’hui vers midi, un véhicule de la MINUSMA a heurté une mine ou un engin explosif dans la région de Tombouctou, l’explosion a entraîné la mort d’un membre du personnel civil de la Mission », a affirmé la mission de l’ONU dans un communiqué, sans dévoiler la nationalité de la victime.

Une attaque que le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a vivement condamnée, évoquant l’utilisation d’un « engin explosif », selon un communiqué de son porte-parole. L’explosion s’est produite « à environ 25 kilomètres à l’ouest de Tombouctou sur la route de Goundam. Le véhicule faisait partie d’un convoi logistique de la MINUSMA », a précisé son porte-parole. « Ces attaques n’entameront pas la détermination des Nations Unies à soutenir le peuple malien et le processus de paix », a renchéri Ban Ki-moon.

La riposte du chef de la MINUSMA ne s’est aussi pas fait attendre. « La MINUSMA ne se laissera pas intimider par ces attaques et demeure déterminée à soutenir le peuple et le gouvernement malien dans leurs efforts pour ramener une paix durable au pays », a affirmé, Mongi Hamdi, dans un communiqué. Selon l’ONU, la MINUSMA est la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie, en 1993-1995.

Il faut dire que le Mali est toujours régulièrement confronté à des attaques meurtrières. Même la capitale Bamako n’est pas épargnée. L’attaque de vendredi perpétrée contre l’hôtel Radisson, dans la capitale malienne, qui a fait 19 morts, est encore dans tous les esprits. Malgré la présence de la force française ou encore de celle de l’ONU, le Mali ne s’est toujours pas remis de la crise de mars 2012 lorsque que des groupes armés se sont emparés du nord du pays, provoquant la chute d’Amadou Toumani Touré. Les groupes armés rodent toujours dans la région et ne l’ont pas véritablement quitté.

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