Mali : décès de Bako Dagnon, l’une des plus grandes voix du Mali


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L’une des plus grandes voix de la musique traditionnelle malienne, Bako Dagnon, s’est éteinte, mardi, à Bamako, la capitale malienne. L’annonce a été faite par le label Syllart Records, qui avait produit son premier album en 2007.

Le monde de la musique est en deuil au Mali. La célèbre cantatrice Bako Dagnon n’est plus. Elle est décédée, ce mardi 7 juillet 2015, dans un hôpital de Bamako, des suites d’une longue maladie. La chanteuse souvent qualifiée comme l’un des secrets les mieux gardés de la musique malienne, laisse derrière elle une grande carrière musicale.

Durant 20 ans, la chanteuse a collaboré avec l’Ensemble instrumental nationale (EIN). Elle devient mondialement connu en 2007, avec le lancement de son album Titati dans lequel elle relate la culture mandingue et les vieilles fables du Mali. Au fur et à mesure qu’elle progressait dans sa carrière, elle ne cessait d’étonner et de ravir le public de par son talent. Au point d’être considérée, à un moment donné de sa carrière, comme une bibliothèque vivante que tous les grands noms de la musique malienne consultaient.

Bako Dagnon est née en 1948, dans le village de Golobladji, dans la région de Kita. Elle devient célèbre dans son pays dans les années 1970, avec sa chanson Tiga Monyonko qui signifie « En épluchant les cacahuètes ». Dix ans plus tard, elle s’installe à Bamako avec ses enfants, où elle enregistre ses premiers morceaux. Tout au long de sa carrière, elle aura œuvré pour la promotion de la tradition griotte au Mali.

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