Madagascar accentue sa lutte contre les criquets


Lecture 1 min.
Antananarivo invation de criquets

Madagascar est en pleine campagne de lutte contre les invasions de criquets qui détruisent chaque année des milliers d’hectares de terres cultivables. En partenariat avec le Fond alimentaire mondial de l’ONU (FAO), le pays arrose de produits chimiques des surfaces de plusieurs centaines de kilomètres carrés, pour éviter le retour de ces insectes ravageurs.

Selon un rapport publié par le Fond alimentaire mondial (FAO) de l’organisation des Nations Unies (ONU), Madagascar a traité une surface totale de 91 152 hectares de terrain afin de tenter d’éviter les invasions de criquets qui ont lieu chaque année sur la Grande île, rapporte le journal malgache Midi Madagasikara.

200 000 hectares par an

Ces épandages font partie d’une vaste opération de riposte organisée par la FAO ainsi que le gouvernement malgache, de 2013 à 2016. « Ces surfaces traitées concernent la deuxième campagne qui a commencé le 9 octobre 2014 et se terminera le 31 août 2015. Cette réalisation est donc le fruit des actions menées depuis le lancement de cette deuxième campagne, jusqu’au 20 décembre dernier », selon un communiqué de l’organisation onusienne.

En Août dernier, les criquets avaient envahi la capitale Antananarivo (DR)

Depuis le début de cette campagne de lutte, la situation acridienne s’est stabilisée à Madagascar. Mais la FAO ainsi que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural sont toujours à la recherche de financements pour compléter le budget initialement prévu.

Depuis 2013, ce pays est régulièrement ravagé par les criquets qui détruisent les cultures de riz, de maïs, et menacent l’équilibre alimentaire ainsi que les moyens de subsistance d’une partie de la population. En Août dernier, la capitale Antananarivo avait été envahie par des millions d’acridiens. A Madagascar, près de 200 000 hectares de forêts disparaissent tous les ans à cause de ces animaux.

Image de l'invasion acridienne dans la capitale malgache (DR)

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News