Libération des otages français au Niger : une rançon d’au moins 20 millions d’euros versée


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Selon des proches des négociateurs nigériens qui ont contribué à la libération des quatre otages français, une rançon entre 20 et 25 millions d’euros a été versée aux ravisseurs. Alors que la France maintient qu’aucune enveloppe ne leur a été donnée.

A combien s’élève la rançon qui a permis la libération des quatre ex-otages français enlevés en 2010 par Al-Qaida au Magrheb islamique (Aqmi) ? Cette question est actuellement sur toutes les lèvres. Selon des proches des négociateurs, qui se sont confiés à l’AFP, une somme d’au moins 20 à 25 millions d’euros, aurait été versée aux ravisseurs en échange de leur liberté. Selon cette source, cette somme aurait servi à payer les ravisseurs ainsi que les intermédiaires qui, sur le terrain, ont joué un rôle important pour obtenir ces libérations. De son côté, Paris maintient sa position, affirmant que la France n’a pas rétribué les terroristes. « La France ne paye pas de rançon, c’est clair et c’est net », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à l’Assemblée nationale.

Un peu plus tôt dans la matinée, le journal Le Monde évoquait de son côté une enveloppe de 20 millions d’euros prélevée sur les fonds secrets alloués aux services de renseignement… Le Président François Hollande aurait donné son feu vert pour le versement de cette somme aux terroristes. D’après les informations du Monde, qui détaille longuement les tractations qui ont permis la libération des otages, Areva aurait été exclu des négociations au profit du Niger.

Et c’est par l’intermédiaire de Mohamed Akotey, proche du Président Mouhamadou Issoufou, et interlocuteur connu des groupes terroristes, que les otages ont pu être libérés. Le nom du Touareg, homme de confiance du Président nigérien, est actuellement reconnu par de nombreux médias, comme celui qui a joué un rôle clé dans le dénouement heureux de la situation des quatre désormais ex-otages français. Il aurait commencé à travailler avec la France depuis mai dernier. Mais pour l’heure, Paris continue de verrouiller les informations ses les tractations qui ont permis la libération de ses ressortissants.

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