Les Journées Cinématographiques de Carthage sur les routes de Tunisie


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Pour la première fois de leur histoire, les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) deviennent mobiles à travers toute la Tunisie. L’évènement qui s’est ouvert le 29 novembre aura lieu jusqu’au 6 décembre.

Les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) se déplacent, de façon inédite, dans six villes tunisiennes : Kairouan, Médenine, Jendouba, Tala à Kasserine, Gafsa et Menzel Bourguiba à Bizerte. Cette 25e session, qui s’est ouverte le 29 novembre et s’achèvera le 6 décembre, doit contribuer à rapprocher, par le biais du cinéma, les différentes régions du pays. Près de 36 pays ont pris part à cet évènement qui fête cette année ses 50 ans d’existence.

La Tunisie, à l’instar de nombreux pays africains, ne dispose que de très peu de salles de cinéma (une douzaine). Les films seront donc projetés dans différents centres culturels : Omar Saidi (Jendouba), Ibn El Fourat (Kairouan), Ibn Mandhour (Gafsa), à Médenine et à Thala. A Menzel Bourguiba, les projections auront lieu dans l’unique salle de cinéma de la région : “La Métropole”.

70 films arabes et 30 films africains

Côté long-métrage, les spectateurs auront l’occasion de voir le film tunisien “Bidoun” de Djilani Saâdi. Les JCC diffuseront également 7 longs-métrages provenant du Maroc, de l’Egypte, de la Palestine, du Burkina Faso, de l’Afrique du Sud et du Sénégal. Une série de films pour enfants est aussi au programme avec le concours de l’Unicef, partenaire des JCC dans les régions.

Les documentaires ne sont pas en reste, puisque cinq films, dont deux tunisiens, à savoir “Un retour” de Abdalah Yahia et “El Gort” de hamzi Ouni, sont à l’affiche. Au total, 70 films arabes et 30 films africains sont programmés dans les quatre compétitions officielles de ce festival cinématographique.

Des hommages seront rendus à des cinéastes tunisiens et étrangers tout au long du festival, à l’image du réalisateur syrien Omar Amiralay à travers la projection de son film “Il y a tant de choses encore à raconter”.

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