Les Français brûlés vifs à Madagascar seraient innocents


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L’enquête se poursuit suite au lynchage de trois personnes Nosy Be dont deux Français et un Malgache d’origine comorienne. Cela faisait suite au meurtre d’un enfant de huit ans. Au moins treize personnes ont été déférées jeudi devant la justice.

La situation est toujours tendue sur l’île de Nosy Be où la gendarmerie poursuit son enquête après le lynchage à mort de deux Français et d’un Malgache d’origine comorienne. Près de 13 personnes ont été déferrées jeudi, dont deux sont accusées d’avoir directement participé aux lynchages. Identifiées grâce aux photos et vidéos prises par des amateurs lors du lynchage. Elles sont accusées de meurtre avec préméditation, selon RFI.

Et selon la gendarmerie, 11 des 13 suspects déférés sont inculpé d’avoir participé aux émeutes qui ont eu lieu la veille et le jour du drame. Pour le moment 37 personnes en tout ont été auditionnées dans le cadre de cette affaire. La ville de Nosy a elle été quadrillée par la gendarmerie afin d’éviter tout débordement.

Concernant le meurtre du petit garçon de 8 ans, pour le moment les enquêteurs privilégient la thèse de sa famille qui accuse le Malgache lynchée d’origine comorienne, d’en être à l’origine. En revanche, concernant les deux Français également accusés d’être impliqué dans cet assassinat, la gendarmerie affirme ne pas avoir de preuves suffisantes. En clair, les Français brûlés vifs seraient innocents.

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