Les Etats-Unis condamnent les violences en Centrafrique


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Les Etats-Unis ont condamné, ce mercredi, avec la plus grande fermeté les violences que traverse la Centrafrique depuis le 25 septembre dernier. Par ailleurs, Washington exhorte la Centrafrique à traduire en justice les auteurs de ces violences.

A Bangui, la capitale centrafricaine, les violences se sont multipliées ces derniers jours entre les forces internationales et les anti-balaka. Les Etats-Unis ont condamné, avec la plus grande fermeté, les violences qui ont éclaté mardi, tout en demandant à la Centrafrique que leurs auteurs soient tenus pour responsables de leurs actes.

« Nous prions instamment ceux qui ont commis des actes de violence ou qui envisagent de le faire, de déposer leurs armes et de rentrer chez eux. Ceux qui se sont rendus coupables de violences ou qui incitent à la violence, y compris les dirigeants des milices anti-balaka ou les groupes ex-seleka, doivent répondre de leurs actes », a déclaré le porte-parole du département d’Etat américain, John Kirby.

Washington, face à la situation qui prévaut à Bangui, reconnait et soutient les efforts déployés par les forces centrafricaines et internationales en vue de rétablir l’ordre et de traduire les responsables en justice. « L’époque durant laquelle de tels individus ont pu mener leurs actes de malveillance en toute impunité doit finir », martèle John Kirby.

Alors que certains manifestants réclament la démission de Catherine Samba Panza, après les violences meurtrières de ces derniers jours, les Etats-Unis expriment leur total soutien à la présidente de Transition et à son gouvernement. « Nous appuyons en outre le processus de transition en cours, y compris les efforts visant à garantir que tous les Centrafricains en âge de voter puissent le faire lors des prochaines élections, et promettons l’assistance indéfectible des Etats-Unis en faveur de cette transition », indique le porte-parole du département d’Etat.

Ce climat de tension que traverse actuellement la Centrafrique met en péril le respect du calendrier électoral déjà sous le feu des critiques de certains observateurs qui préconisent un réaménagement comprenant notamment un report de la Présidentielle.

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