Les « Envolées » envahissent la Cigale


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C’est reparti pour un tour. Les « Envolées », le rendez-vous de l’underground électro-rock et pop-rock, préparent leur troisième édition sur la scène de la Cigale, à Paris.

Après deux atterrissages couronnés de succès en 2011 et 2012, les « Envolées » font à nouveau leur Cigale. Le concept est simple, faire la courte échelle aux étoiles montantes de la scène pop-rock. On « rassemble des artistes qui ne peuvent pas forcément remplir une Cigale sans cet événement », complète Nathalia ollivier, l’organisatrice des « Envolées » par ailleurs responsable de la célèbre Boule Noire à Pigalle. Elle souligne l’avantage pour des artistes à faible renommée nationale de « jouer dans un cadre séduisant et de profiter d’une communication mise en place autour de l’événement ».

Les Envolées progressent en fonction des sorties d’albums et du style musical de notre époque. Ainsi, le 13 février 2013, trois groupes de pop française et anglaise, au songwriting racé et aux échappées décomplexées, transcenderont la Cigale. Pas de limite d’âge, « c’est très pop et ça peut plaire à des personnes âgées de 18 ans comme de 40 ans ».

Thaiti 80

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Une crème de la pop française aux allures british. Formé dans les années 90, Tahiti 80, piloté par la voix de Xavier Boyer, a sorti cinq albums, une poignée de singles et de mini LP’s. Pas d’emmêler, les outsiders normands, un brin soul, surfent sur l’électro, la pop et le rock. En 2011, Tahiti 80 tire, une fois encore, le ticket gagnant avec un opus hors du temps, The Past, The Present & The Possible. Un son ingénieux mis injustement sur le banc de touche par le système médiatico-musical français. Comment l’hexagone peut-il marginaliser un tel délice auditif ? « Moi-même je ne le comprends pas », fustige Nathalia Ollivier. « C’est en tout cas ce type de groupe que je veux aider, poursuit-elle. Des groupes tellement évidents comme tahiti 80 ». Il y a néanmoins un public étranger qui, depuis la sortie du premier album, semble avoir tout compris. Et tout particulièrement le Japon. Chapeau Nippon !

“Crack Up” (The Past, The Present & The Possible)

The Popopopops

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L’évidence des Envolées version 3.0. The Popopopops prend forme en 2007. Et même si leur nom de scène est tiré du célèbre morceau de rap Seine-Saint-Denis Style du groupe suprême NTM, le quartet rennais fait de la pure pop à l’anglaise. Les Transmusicales en 2008 les propulse sur la piste du Zénith parisien, en support de Pony Pony Run Run. Leur premier EP “A Quick Remedy”, sorti en mai 2012, transbahute à s’enivrer. Une maturité musicale incontestable qui s’explique notamment par un biberonnage précoce de la pop anglaise des eighties. Amoureux de la pop, libérez vos tympans, un séisme auditif est à venir avec la sortie, en mars 2013, d’un premier album.

« My Mind dis old »

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Wave Machines

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Direction l’outre-Manche. A Liverpool, la révélation, en 2007, des Wave Machines fait planer. Portée par la voix parfaitement british de Tim Bruzon, leur premier opus Wave if you’re really there, sortie en 2009, est adulé par la critique. Des textes embringués, posés sur un son électro-pop. Quatre ans plus tard, le disque procure la même extase que lors de ses débuts. Et ils remettent ça avec Pollen, leur second album dans les bacs depuis le 21 janvier 2013. Mais attention. Pas question de se la jouer puis de tomber aux oubliettes de la pop-rock. Sa place d’outsiders, le quatuor y tient !

« III Fit » (Pollen)

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Alors que le troisième rendez-vous des « Envolées » n’est que dans dix jours, Nathalia Ollivier réfléchit déjà à une quatrième édition tout en continuant à « se démarquer » des autres évènements. Elle dévoile en avant-première la probabilité d’organiser un prochain rassemblement autour de l’acoustique et de duos féminins. Le tout « dans l’air du temps sans pour autant faire des Envolées un concert d’opéra ». A suivre…

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