La 8e édition des Escales documentaires de Libreville sous le signe du portrait


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La 8e édition des Escales documentaires de Libreville (EDL), organisée par l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS), en collaboration avec l’Institut français du Gabon (IFG), se tiendra à Libreville du 25 novembre au 1er décembre 2013, sur le thème du portrait.

(De notre correspondant à Libreville)

La 8e édition des Escales documentaires de Libreville (EDL), débute ce lundi à Libreville sous le patronage du ministère de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste. Véritable fête des images, carrefour de création et tribune de réflexion, ces Escales proposeront une vingtaine de films sur les écrans du Komo et de l’IFG. Et, selon les organisateurs, cette 8e édition des Escales met un accent particulier à l’éducation et la distraction, avec des projections spéciales pour les collégiens et les lycéens.

Un rendez-vous majeur sur le continent

Au fil d’une programmation répartie entre l’Institut français et le cinéma Le Komo, le public est invité à découvrir des films qui racontent leur temps, comme autant de portraits chroniqués de l’histoire africaine : « Président Dia » de William Mbaye (Sénégal), « Atalaku » de Dieudo Hamadi (RDC), « Une feuille dans le vent » de Jean-Marie Teno (Cameroun), « Sans famille » de Pauline Mvélé (Gabon), « Calypso Rose » de Pascale Obolo (Cameroun), « L’affaire Chebeya et Moïse Katumbi » de Thierry Michel (Belgique), « Même pas mal » de Nadia El Fani (Tunisie), « Tango Negro » de Dom Pedro (Angola), « L’épopée de la musique gabonaise » de Joël Moundounga (Gabon) et « Drama Consult » de Dorothee Wenner (Allemagne).
Le cinéaste Imunga Ivanga, Directeur général de l’Institut gabonais de l’image et du son, délégué général des EDL explique le choix du thème de cette édition : « Ce thème (Portrait, ndlr) s’est imposé de lui-même. Au fur et à mesure que la sélection se construisait, les films retenus développaient des sujets autour du portrait dans sa diversité : sociale, politique, culturelle et artistique. L’individu y était mis en avant et se distinguait pour rejaillir sur la société. Il était pertinent d’opérer ce constat et de s’interroger sur le pourquoi ».

Le cinéma gabonais en marche

Rappelons que le Gabon était l’invité d’honneur du 23e FESPACO, le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, avec cinq films en compétition : la fiction vidéo numérique « Terre et Fils » de Fernand Lepoko, le court métrage « Dialémi (Elle s’amuse) » de Nadine Otsobogo, le film documentaire « Le Maréchalat du Roi-Dieu » d’Yveline Nathalie Pontalier, la série télévisuelle « L’Œil de la Cité » de Samantha Biffot et « Le Collier du Makoko » d’Henri Joseph Koumba Bididi qui concourent dans la catégorie la plus prestigieuse, « Fiction Long Métrage ».

Le Gabon a participé également avec l’IGIS au marché du film (15 au 24 mai 2013), organisé dans le cadre du 66e Festival de Cannes. Au cœur du plus grand rassemblement mondial des professionnels du cinéma, le stand IGIS-Gabon a porté haut les couleurs des talents nationaux en reflétant la production gabonaise dans toute sa diversité.

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