Kenya : où se cache Samantha Lewthwaite, présumé cerveau des attentats de Nairobi ?


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Les autorités kényanes ont admis ce jeudi devant un tribunal avoir perdu les traces de la présumée cerveau des attentats meurtriers de Nairobi, au centre commercial Westgate, la Britannique Samantha Lewthwaite, surnommée aussi la veuve noire.

Depuis les attentats meurtriers au centre commercial Wesgate de Nairobi, dont elle est soupçonnée d’être le cerveau, la police kényane est à ses trousses. Mmais sans succès. La Britannique Samantha Lewthwaite, surnommée aussi la veuve noire, ou encore veuve blanche, est à ce jour introuvable. La police kényane a admis ce jeudi devant un tribunal avoir totalement perdu la trace de la « Veuve blanche ».

Le tribunal en question avait ordonné la comparution des enquêteurs, qui n’avaient pas répondu à deux précédentes convocations, afin qu’ils lui présentent l’avancée de leurs recherches. « Nous avons tenté de l’arrêter, mais elle ne cesse de changer d’identité et d’endroit », s’est justifié Abednego Kilonzo, un des policiers responsables de l’enquête, absent, dans un texte transmis à la Cour. « Elle doit avoir un nouveau nom, différent des précédents », a ajouté le policier. Samantha Lewthwaite – qui a un temps utilisé un passeport sud-africain, contrefait ou dérobé, au nom de Nathalie Webb – fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt de la justice kényane, ainsi que de la police internationale Interpol, à la demande des autorités kényanes.

Agée de 29 ans, mère de trois enfants, Samantha Lewthwaite, connue également sous le nom de Natalie Webb, est recherchée par le Kenya pour détention d’explosifs et complot en vue de commettre un crime. Ces charges contre la Britannique remontent en décembre 2011. Son nom a ressurgi dans les services de renseignements kényans à la suite de la fusillade qui a plongé dans la tourmente Nairobi, revendiquée par les insurgés islamistes shebabs, combattu par l’armée kényane en Somalie.

Même si les shebab qui ont revendiqué l’attaque de Nairobi affirment qu’il n’ y avait pas de femmes lors de cet attentat, beaucoup d’éléments semblent réunis contre la Britannique, veuve d’un kamikaze qui s’est tué dans les attentats de Londres, en 2005. Plusieurs rescapés de l’attaque de Nairobi ont affirmé avoir vu une femme qui s’exprimait en anglais, avec un accent britannique, donner des ordres à plusieurs hommes pour tuer le maximum de personnes. Le commando responsable du drame de la capitale kényane était composé d’une quinzaine de personnes, issues de diverses nationalités, selon les autorités kényanes, qui ont même évoqué la présence d’au moins deux ou trois Américains qui auraient entre 18 et 19 ans.

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