Journée nationale de la femme marocaine : une loi pour la parité


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La Journée nationale de la femme marocaine, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de présenter le projet de loi portant sur la création de l’Autorité
pour la parité et la lutte contre toutes formes de discrimination.

La femme marocaine est à l’honneur, ce jeudi 10 octobre, dans le royaume. Cette date coïncide avec un projet de loi pour la création de l’Autorité pour la parité et la lutte contre toutes formes de discrimination (Apald). En 2012, cet évènement coïncidait avec la révision du Code de la famille de 2003. Cette Journée nationale de la femme marocaine a donc toute son importance au Maroc, puisqu’elle contribue à faire avancer les droits de la femme en matière de parité. Le projet Apald est prêt à être soumis au vote du Parlement.

Une Commission multidisciplinaire a élaboré ce projet, après avoir examiné plus de 90 mémorandums présentés par des associations féminines, des formations politiques et syndicales et par plusieurs institutions nationales, selon Amina Slimani, chef de la division de l’habilitation de la femme au ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social.

Un plan pour la parité

Dans un entretien accordé à la MAP, à l’occasion de la Journée nationale de la femme marocaine, Amina Slimani explique que ce projet de loi n’est qu’une suite logique après la révision de la Constitution en 2011. La création de cette autorité constitue un levier important en matière de gouvernance.

Ce projet de loi a été rédigé en parallèle au projet de loi concernant la création d’un Conseil consultatif pour la famille et l’enfance.
Il devra lui aussi être remis au Parlement avant la fin de l’année 2013.

Un plan gouvernemental sur l’égalité et la parité, « Ikram », a d’ores et déjà été adopté par le Conseil en juin dernier. Une commission ministérielle a été mise sur pied afin de suivre l’évolution de ce plan qui se décline en 157 mesures, 24 objectifs et concerne 8 domaines.
Il a reçu un soutien financier de 45 millions d’euros de la part de l’Union européenne.

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