Guinée : calme précaire à N’zérékoré après les violences


Lecture 2 min.
arton51587

Un calme précaire règne dans la ville de N’zérékoré en Guinée qui a été secouée par de violents affrontements entre des militants du parti au pouvoir, RPG Arc-en-ciel, et ceux de l’UFDG.

A Conakry

Située au sud Est de la Guinée, N’zérékoré a été secouée par de violents affrontements entre des militants du parti au pouvoir, à savoir le RPG Arc-en-ciel et ceux de l’UFDG, le vendredi 2 octobre dernier. Depuis, un calme précaire y règne.

Ainsi, le couvre feu a été instauré dans cette partie de la Guinée où le bilan varie d’un témoignage à l’autre. Aboubacar Mbop Camara, le Préfet de N’zérékoré a affirmé, dans la soirée du lundi 5 octobre, qu’il n’y a pas eu mort d’homme, indiquant qu’il y a eu 29 blessés et 13 interpellations. Et M. Mbop de préciser que « les informations que nous avons, sont généralement de sources hospitalières ».

« D’après donc ce que les services hospitaliers nous ont communiqué, il y a 29 blessés par balle, 17 autres par jets de projectile. Parmi ces blessés il y a un qui était dans un état grave. Parce que l’intéressé a pris une balle à l’abdomen. Dieu merci, sa vie est hors de danger après l’intervention des médecins. Voilà en réalité le bilan dont je dispose à date. Il n’y a pas eu de cas de mort », a jouté le Préfet qui précise que « jusqu’à hier (dimanche 4 octobre, ndlr), on me parlait de 13 interpellations. Il faut préciser qu’il y a des gens qui possèdent illégalement des armes. Ces interpellations ont souvent lieu parmi ces porteurs illégaux d’armes ».

Contrairement aux affirmations du Préfet de N’zérékoré, Mamadou Malado Diawné, secrétaire aux affaires électorales de la Fédération de l’UFDG à Nzérékoré affirme qu’au moins deux militants ont été tués dans la journée du samedi 3 octobre dont une femme qui résiderait à Mohomou. Selon lui, ces personnes ont été tuées « sous l’œil impuissant » des services de défense et de sécurité.

Dans l’après-midi du lundi 5 octobre, bien qu’un calme précaire régnait dans la ville, il y avait un contrôle d’un service mixte police-gendarmerie appuyé par les militaires.

Suivez Afrik.com sur Google News Newsletter