Evariste Ndayishimiye : « On n’a pas peur du Coronavirus, le Burundi a réussi à le vaincre »


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Évariste Ndayishimiye, Président du Burundi
Évariste Ndayishimiye, Président du Burundi

En visite de travail à Malabo, en Guinée Equatoriale, le Président burundais a vanté le mérite de son pays dans la lutte contre la propagation de la pandémie du Coronavirus sur son sol.

« On n’a pas peur du Coronavirus, le Burundi a réussi à le vaincre…». C’est en ces termes que le Président burundais, Evariste Ndahishimiye, vante le mérite de la riposte contre la pandémie du Coronavirus dans son pays. Dans son discours lors d’une rencontre avec son homologue, Teodoro Obiang Nguema, ce 2 novembre, à Malabo, Ndahishimiye précise que depuis le début de cette pandémie, le Burundi n’a enregistré qu’un seul cas de décès. Un mérité qu’il attribue aux efforts de son gouvernement.

« Le Burundi a déjà enregistré un seul cas de décès dû au Covid-19, sur 513 cas testés positifs. L’évaluation faite après cette période de campagne a montré que, depuis septembre, aucun cas n’est testé positif à l’intérieur du pays, mais que la plupart de cas testés positifs sont en provenance de l’extérieur du pays. C’est cette dernière catégorie que nous continuons de gérer à partir de nos frontières », peut-on lire dans le discours publié par le Gouvernement burundais.

A en croire Ndahishimiye, « au Burundi, on n’a pas peur Coronavirus. Nous avons considéré que devant l’ennemi, il ne faut pas avoir peur, plutôt, il faut l’affronter et le Burundi a réussi à le vaincre dans son sein ».

Un appel aux dirigeants africains

Ainsi, avec officiellement « 513 cas positifs », le chef d’Etat burundais exhorte les dirigeants africains à l’adoption des mesures qui correspondent aux réalités des africains. « Compter sur les copier-coller des méthodes des pays développés depuis longtemps ne conduit qu’à l’échec ; car travailler sur base d’une situation qui ne répond pas à la vie réelle des peuples bénéficiaires ne peut conduire qu’à la perdition ».

En mars dernier, Human Right Watch (HRW) a mis en cause les données publiées par les autorités burundaises, indiquant que le nombre de personnes atteintes par la pandémie serait bien supérieur à celui communiqué par Bujumbura. « Le gouvernement burundais ne communique pas d’informations factuelles sur la pandémie et empêche le personnel soignant de réagir de manière adéquate », avait réagi HRW.

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