Ebola : la Guinée chiffre ses besoins à 1534 milliards de dollars


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Alors que l’épidémie d’Ebola poursuit son bonhomme de chemin en Guinée, le gouvernement multiplie les initiatives pour juguler cette épidémie. C’est dans ce cadre que le gouvernement a organisé, ce lundi 22 juin, une une concertation avec les partenaires au développement. Les besoins pour faire face à Ebola sur la période 2015-2017 sont chiffrés à 1534 milliards de dollars.

A Conakry,

C’est dans ce cadre que le gouvernement a organisé, ce lundi 22 juin 2015, une une concertation avec les partenaires au développement. Ce, en prélude á la Conférence internationale sur le relèvement des pays affectés par Ebola, prévue le 10 juillet prochain, à New York. Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances Mohamed Diaré a tout de suite indiqué que cette réunion marque le lancement officiel du cadre de concertation entre les partenaires techniques et financiers et le gouvernement.

Et de préciser que « le cadre de concertation s’inscrit dans une démarche basée sur le principe de la responsabilité et de l’engagement mutuels entre le gouvernement et ses partenaires. La réussite de la stratégie et l’atteinte des résultats visés dépendront principalement de la mobilisation des financement. Les besoins se chiffrent à 1 534 milliards de dollars pour la période 2015-2017 ».

Louis Marie Boika, s’exprimant au nom des partenaires, va mettre en garde en ces termes : « Plus que jamais, nous devons être vigilant pour stopper cette maladie. La Guinée doit accélérer les reformes pour accélérer la croissance. Au nom des partenaires, je réitère notre solidarité à la Guinée ».

Au sortir de cette concertation, le Premier ministre, Mohamed Saïd Fofana, a indiqué que cette réunion avait atteint ses objectifs. Et a ajouté que « nous avons recommandé entre autres le renforcement des capacités institutionnelles, la réactivation du cadre de concertation avec les partenaires ».

Et le représentant de la Banque Mondiale en Guinée, Cheik Fanta Mady Kanté, de déclarer : « nous sommes satisfaits de cette concertation. Ce cadre doit dépasser le cap de deux ans pour être un cadre permanent de concertation entre le gouvernement et ses partenaire ».

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