Côte d’Ivoire : les employés locaux de l’ONU en grève


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Pour réclamer le paiement d’indemnités de départ, les employés locaux de la mission des Nations-Unies en Côte d’Ivoire ont entamé une grève et manifesté devant leur siège à Abidjan et à Bouaké.

Tension en Côte d’Ivoire où les employés locaux de la mission des Nations-Unies dans ce pays d’Afrique de l’Ouest ont entamé une grève. Mieux, ce jeudi 16 juin 2016, ils ont manifesté devant leur siège de l’institution à Abidjan et à Bouaké.

Ouverte en 2004, l’ONUCI doit fermer définitivement dans un an. Suffisant pour que les employés locaux, inquiets de leur sort, réclament le paiement d’indemnités de départ. Ils étaient environ 200 grévistes de la mission des Nations-Unies, tous vêtus de noir, à avoir exigé le paiement d’indemnités devant leur siège, à Abidjan. La tension était perceptible depuis quelques semaines déjà avec l’annonce de la fin de la mission de l’ONU sur place.

Pire, avec la fermeture définitive dans un an, de nombreux contrats ne seront pas renouvelés dès la fin du mois de juin. Et pour les centaines employés locaux, cette non-reconduction est synonyme d’un licenciement et devrait donner droit à un versement d’indemnités, dénonçant l’absence d’ouverture d’un cadre de concertation visant à trouver une solution idoine.

Kadidia Ledron, la porte-parole de l’ONUCI, balaie ces accusations d’un revers de la main, indiquant avoir « discuté 1000 fois avec le personnel. Nous nous conformons en tous points aux règles. Nous avons tous signé les mêmes contrats en cas de non renouvellement, aucune indemnité n’est prévue ».

Tous les employés de l’ONUCI, mission lancée en 2004, en pleine crise ivoirienne, et qui emploie près de 6000 personnes, dont un millier de civils, sont amenés à progressivement quitter la mission d’ici à juin 2017, relève RFI.

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