Ces stars qui raffolent de l’argent des dictateurs !


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Certaines célébrités n’ont pas hésité, durant leur carrière, à empocher des sommes faramineuses pour des concerts privés au profit de dictateurs. C’est le cas des chanteuses américaines Beyoncé, Nelly Furtado ou encore Mariah Carey, qui ont toutes donné des concerts privés aux fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

Elles sont belles, célèbres, et ont des voix d’or. Mais jusqu’où sont-elles prêtes à aller pour empocher des sommes faramineuses. Les chanteuses américaines Beyoncé, Nelly Furtado et Mariah Carey en effet ont toutes accordé des concerts privés aux fils du défunt leader libyen Mouammar Khadafi pour la modique somme d’un million de dollars. Un épisode de leur carrière qui a choqué beaucoup de personnes, notamment les militants d’organisation de défense des droits de l’Homme. Face aux critiques, Nelly Furtado, suivie de Beyoncé avaient décidé de remettre cette somme à des associations d’œuvres caritatives.

La première des trois chanteuses à s’être lancée dans cette aventure fut Nelly Furtado, qui avait avoué avoir chanté en 2008 durant 45 minutes pour des membres du régime libyen en Italie. Mariah Carey avait elle aussi offert ses prestations à l’un des fils de Mouammar Kadhafi, Saif Kadhafi, le 31 décembre 2010, toujours pour la modique somme d’un million de dollars. La chanteuse américaine s’était produite sur la scène du Nikki Beach Club à Saint Barthélémy.

De con côté, Beyoncé s’est aussi produite en privé devant Hannibal Kadhafi, le 31 décembre 2010, à une soirée privée à Saint-Barthélémy. C’était finalement sa porte-parole qui s’était prononcée pour faire taire les critiques, assurant que « tout l’argent payé à Beyoncé pour sa prestation à une soirée privée à Saint-Barthélémy, ainsi que les commissions versées à son agent, ont été donnés il y a plus d’un an aux victimes du tremblement de terre d’Haïti de janvier 2010 ».

Concert à tout prix

Si Beyoncé et Nelly Furtado se sont depuis lors faites plus discrètes concernant ce genre d’affaires, ce n’est pas le cas de Mariah Carey qui a provoqué une levée de boucliers au sein des organisations de défense des droits de l’Homme, après avoir chanté pour le régime angolais, pour la somme d’1 million de dollars. Elle a chanté durant deux heures, la semaine dernière, dans la capitale angolaise, Luanda, lors d’un gala pour la Croix Rouge, qui a permis de réunir 65 000 dollars (47 500 euros) pour l’association caritative, a tenté de justifier l’agence de presse officielle Angop.

Seulement, le gala était sponsorisé par une entreprise de téléphonie mobile détenue par la milliardaire Isabel Dos Santos, fille du Président angolais Dos Santos, septième personne la plus riche d’Afrique, selon le magazine Forbes – et aussi présidente de l’association caritative. « On dirait que Mariah Carey raffole de l’argent de dictateurs », a estimé Thor Halvorssen, le président de Human Rights Foundation. Selon lui, « c’est le triste spectacle d’une artiste internationale achetée par un Etat policier impitoyable pour divertir et blanchir la kleptocratie du duo père-fille au pouvoir, qui a accumulé des milliards de richesses de manière illégale, alors que la majorité des Angolais vivent avec moins de £2 par jour ».

Mariah Carey n’est évidemment pas la seule personnalité à facturer ses prestations à 1 million de dollars le temps de quelques heures. De nombreuses autres célébrités le font, sans doute en toute discrétion.

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