Centrafrique : les deux ex-Premiers ministres Dologuélé et Touadéra en tête du 1er tour de la Présidentielle


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Selon les résultats provisoires, Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra sont en tête au 1er tour de l’élection présidentielle centrafricaine.

Les choses se précisent concernant la Présidentielle en Centrafrique. Selon les résultats provisoires, les deux ex-Premiers ministres Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra sont en tête du premier tour du scrutin. Depuis le début du scrutin, ce sont les deux candidats qui sortent du lot et sont au coude à coude. Pour le moment, Anicet Georges Dologuélé, qui a été Premier ministre d’Ange Félix-Patassé, a obtenu 23,78% des suffrages devant son rival Faustin Archange Touadéra (19,42 %), dernier Premier ministre du président déchu François Bozizé, selon les chiffres de l’Autorité nationale des élections (ANE).

De son côté, Désiré Kolingba est en troisième position avec 12,60%. Il devance Martin Ziguélé, l’un des grands favoris du scrutin, crédité d’à peine 10,82% des voix. Suivent derrière eux Jean-Serge Bokassa (6,55%), Charles Armel Doubane (3,33%) et Karim Meckassoua (3,21%). Le taux de participation est à 79%, selon l’ANE, soulignant que le second tour de la Présidentielle est prévu le 31 janvier 2016.

La Présidentielle en Centrafrique ne s’est pas déroulée sans tensions. Si les votes se sont déroulés sans encombres ni violences, le premier tour a, lui, été contesté dès le début. Une vingtaine de candidats du premier tour de la Présidentielle, en effet, dont Karim Meckassoua, qui était présenté comme un des poids lourds de l’élection, et Sylvain Patassé, fils de l’ex-Président Ange Félix Patassé, avaient exigé, le 4 janvier, dans une déclaration commune, « l’arrêt des opérations électorales », dénonçant « une mascarade ».

Les signataires avaient en effet fait état de nombreuses irrégularités après la publication des premiers résultats partiels du scrutin du 30 décembre, refusant « d’être complices de cette mascarade électorale » et exigeant « purement et simplement l’arrêt des opérations ».

Mais les autorités de transition avaient catégoriquement refusé de donner suite à leur requête, arguant que le scrutin devait continuer de suivre son cours, rappelant à tous les candidats que les intérêts de la Centrafrique devaient être au dessus des ambitions personnelles.

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