Centrafrique : Hollande prône le dialogue


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Sollicité par le président Bozizé, François Hollande s’est entretenu lundi avec son homologue centrafricain pour l’enjoindre de négocier avec les rebelles du Séléka qui refusent, pour leur part, de négocier et exhortent le chef d’Etat de la Centrafrique à quitter le pouvoir.

Hollande demande à Bozizé de négocier avec les rebelles du Séléka. Sollicité par le président Bozizé, le président français s’est entretenu lundi avec son homologue centrafricain pour l’enjoindre de dialoguer avec la rébellion.

François Hollande appelle à « l’ouverture d’un dialogue entre les autorités centrafricaines et toutes les parties en présence, notamment la rébellion », a annoncé l’Elysée.

Une ligne par ailleurs défendue par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui exhorte le pouvoir centrafricain et les rebelles du Séléka à reprendre « sans délai les négociations prévues à Libreville », la capitale du Gabon.

La rébellion demande le départ de Bozizé

Les concessions de François Bozizé ne suffisent pas. Les rebelles n’y croient pas aux promesses du président de la Centrafrique qui, dimanche lors d’un discours à la Nation, a proposé la formation d’un gouvernement d’union nationale et manifesté sa volonté de ne pas se représenter à l’élection présidentielle de 2016.

Les rebelles du Séléka réclament purement et simplement le départ de Bozizé du pouvoir. Sinon, ils menacent de prendre Bangui. Rappelons qu’ils se trouvent à Sibut, à 160 km seulement de la capitale centrafricaine.

Paris jette son dévolu sur la médiation de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), pour contribuer à une sortie de crise politique à ce conflit. Même si la France a renforcé ses troupes -désormais près de 600 hommes-, en vue d’assurer la sécurité des Français expatriés en cas d’aggravation de la situation.

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