Cameroun : portrait de Sarah Laredo


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Sarah Laredo est animatrice et associée dans une école de danse à Douala. La danse « est sa raison de vivre et sa passion ».

Pour raconter son arrivée au Cameroun, il faut remonter à 2004, date à laquelle Sarah a créé une école de danse en région parisienne : l’école Sanaga, qu’elle fonde avec Chantal, une camerounaise originaire de Bafia. Par la suite, les deux associées commencent à organiser des stages de danse africaine pour des danseurs français à Douala. C’est ainsi que Sarah effectue plusieurs déplacements au Cameroun et c’est dans ce pays qu’elle adopte, grâce à une amie, sa petite fille Chloé. En 2013, alors qu’elle revient au Cameroun pour assister à une résidence artistique, elle décide de s’y installer. Titulaire d’un master en gestion des entreprises culturelles, elle se lance dans une nouvelle aventure.

Réaliser son rêve : une académie de danse

Aujourd’hui, Sarah vient de créer (en mars 2017) un espace culturel dédié spécialement à la danse, une « académie » où elle donne des cours avec son associée Chantal. Actives sur la scène culturelle, elles soutiennent les artistes camerounais du spectacle vivant en mettant à disposition leur salle. Sarah intervient également à l’école Dominique Savio en CM1, en éducation artistique (danse contemporaine). Autre corde à son arc, elle exerce en parallèle le métier de graphiste, elle réalise surtout des sites internet et des documents publicitaires.

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Sarah vit à Bonanjo (Douala) en colocation avec Chantal dans un grand appartement où elles peuvent accueillir la « famille ». Pour elle, il est important de rentrer deux fois par an en France où réside sa première famille, dans la région toulousaine. Sa fille est scolarisée à l’école bilingue Emergence de Douala et passera l’année prochaine au secondaire. Sarah souhaite aujourd’hui se lancer dans un projet de création d’une comédie musicale avec des adolescents.

Une adaptation facile

Son intégration s’est faite facilement, aidée par son amie camerounaise et par le milieu artistique dans lequel elle évolue. Pour elle, l’intégration au Cameroun dépend beaucoup du contexte et du motif de l’installation. Elle a créé un cadre de vie et un cadre de travail où elle se sent bien, où elle se sent « chez elle ».

Sarah recommande aux Français qui voudraient venir vivre au Cameroun, de se détacher de leurs préjugés et leurs stéréotypes et d’être ouverts à la rencontre. Il faut tout le temps communiquer, avec ses voisins, ses relations de travail, ses amis et avoir de la patience, dit-elle.

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