Cameroun : 1495 élèves gardiens de la paix diplômés


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L’enceinte du Centre d’Instruction et d’Application de la Police de Mutengene (C.I.A.P.) a connu une affluence particulière, vendredi 14 juin, à l’occasion de la cérémonie de remise des épaulettes et diplômes à 1495 élèves gardiens de la paix issus du concours direct d’entrée dans ledit centre.

« La police camerounaise a besoin des personnes honnêtes. Vous devez vivre uniquement de votre salaire. Vous devez copier le bon exemple. Ne vous transformez pas des obstacles de la population. Vous êtes au service de tous et de chacun. Vous devez toujours donner un compte rendu fidèle. Vous devez vous cultiver et persévérer dans l’effort. Votre profession est tellement exigeante. Vous avez choisi un métier noble ». Les recommandations du Délégué général à la Sûreté nationale, ont sans doute retenu l’attention des forces de maintien de l’ordre réunis au CIAP de Mutengene.

En compagnie de M. Bernard Okalia Bilaï, Gouverneur de la Région du Sud-Ouest et de certains hommes influents de cette Région, M. Martin Mbarga Nguelé, qui présidait ce jour-là la cérémonie de fin de formation des nouveaux membres du corps de la police organisée au Centre d’Instruction et d’Application de la police de Mutengene, a indiqué aux promus que la remise des épaulettes et diplômes marquait un nouveau départ. « Gardez présent à l’esprit que le diplôme ne constitue pas une fin en soi. Vous devez dès lors attiser sans cesse la flamme des enseignements reçus pendant vos onze mois de formation », a ajouté le Délégué général à la Sûreté nationale.

D’autres indications sur la qualité de la formation ont été données par M. Ewu Ngeme David, Commissaire Divisionnaire et Commandant du CIAP : « Les objectifs ici étaient de faire acquérir aux nouvelles recrues de la police, les connaissances juridiques, administratives et militaires nécessaires au commandement, de les préparer en tant que agent de maintien de la paix à faire face aux situations de crise, d’accroître leurs qualités d’ouverture et de compréhension de leur environnement humain, social et professionnel, de forger leur identité de bon policier dans le respect de la loi et des règles déontologiques », a-t-il déclaré.

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