La justice burundaise a jeudi de nouveau ouvert le dossier impliquant l’ancien chef rebelle Agathon Rwasa pour des massacres commis contre la communauté des réfugiés Congolais Banyamulenge. L’accusé est soupçonné de « crime de guerre et crime contre l’humanité », d’après des sources relayées par la presse locale. «Certaines personnes pensent que ces actes sont couverts par l’immunité provisoire dont jouissent les membres de l’ex-mouvement (armé) FNL», selon la porte-parole du parquet, Agnèse Bangiricenge. Mais d’après cette dernière, «cette immunité provisoire ne concerne pas les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre».