Burkina Faso, FESPACO 2017 : qui gagnera le ’’prix Thomas Sankara’’ ?


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La Guilde Africaine des Réalisateurs et Producteurs en partenariat avec CANAL+ décerne pour la deuxième fois à l’occasion de la 25ième édition du FESPACO, un prix dénommé prix Thomas Sankara pour honorer et célébrer la mémoire du premier Président du « Burkina Faso », qui fut un véritable mentor du cinéma africain et rassembleur des cinéastes panafricains.

Le PRIX THOMAS SANKARA, créé par une association africaine de cinéastes, sera décerné à la production d’un film court-métrage en compétition officielle qui « célèbre la créativité et l’espérance panafricaines incarnées par Thomas Sankara». Initié en 2015, les hommes du septième art vont décerner le prix Thomas Sankara au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour la seconde fois cette année.

Le prix, doté d’une valeur de 3 000 000 FCFA, récompensera l’un des 26 films en compétition officielle dans la catégorie court métrage. Les initiateurs du prix étaient face à la presse dans la soirée du 23 février 2017 à Ouagadougou pour en parler.

« Nous avons souvent une sorte de faiblesse quand il s’agit de la mémoire. Nous avançons souvent sans regarder derrière, en ayant peur de nous construire avec notre passé, alors que nous avons l’une des plus belles pensées qui traverse le continent qui dit que, si tu veux savoir où tu vas, saches d’abord d’où tu viens », a ajouté l’initiateur du prix Thomas Sankara, Balufu Bakupa-Kanyinda, avant d’ajouter : « La mémoire doit être notre anneau de fer, nous ne voulons rien oublier ».

La créativité dramatique, le talent narratif, l’excellence technique et la représentation positive de l’imaginaire panafricain seront des critères de premiers plans qui vont guider le jury qui sera présidé par Osange Silou-Kiefer et quatre autres personnes dont le grand lauréat du FESPACO 2015, Hicham Ayouch.

« Nous ne cherchons pas un film révolutionnaire. Le cinéma est déjà un acte révolutionnaire. Nous ne cherchons pas un film engagé. Faire un film en Afrique, c’est déjà un acte d’engagement et de résistance », a dit Balufu Bakupa-Kanyinda pour qui le film qui sera retenu devrait parler aux cinéphiles, donner envie de partager avec ‘’l’autre’’.

Qui succédera à la tunisienne Leyla Bouzid, lauréate du prix en 2015 avec son film, « Zakaria » ? C’est à la veille de la clôture officielle du FESPACO, le 3 mars prochain que le prix sera proclamé, au cours de la nuit du Court métrage.

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