Invité à la Conférence internationale du travail hier, 8 juin, à Zurich, le président tunisien Moncef Marzouki a insisté auprès de la Suisse pour que la Tunisie puisse récupérer les fonds dérobés par l’ancien président ben Ali : « C’est maintenant que nous avons besoin de cet argent, pas dans cinq à dix ans » a-t-il déclaré rapporte RFI. Les deux pays discutent encore sur la procédure, mais aussi sur les montants. La Suisse a pour l’instant bloqué 60M de francs suisses, une somme qui pour Moncef Marzouki représenterait à peine 10% du montant réellement placé en Suisse par ben Ali.