Attentat de Paris : après le Sénégal, Samy Amimour s’est initié aux armes à l’ANTP


Lecture 2 min.
arton52784

L’un des assaillants des attentats tragiques de Paris, Samy Amimour, Français d’origine algérienne, après avoir eu son premier contact avec une arme au Sénégal, s’est entraîné aux tirs au sein d’une association proche de la police.

Trois semaines après les attentats de Paris qui ont coûté la vie à 130 personnes, l’enquête se poursuit. Après que le quotidien français Le Monde a révélé que l’un des assaillants Samy Amimour a eu son premier contact avec les armes au Sénégal, Huffington Post précise, mercredi, que le terroriste s’est entraîné aux tirs au sein de l’Association Nationale de tir de la Police ( ANTP), en 2012.

« Il a été initié et s’est exercé au maniement des armes en 2012 au sein de l’ANTP, une association qui compte parmi ses adhérents des policiers retraités et en activité », indique le journal. C’est durant cette période que Samy Amimour cherche à rejoindre le Yémen et le Pakistan pour y faire le djihad.

Le quotidien français Le Monde a indiqué, mardi, que le terrorise tué lors de l’assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) a eu son premier contact avec les armes au Sénégal. Il y a séjourné avant de partir en Syrie. « Depuis tout petit, je fais des jeux vidéos et à 14 ans, j’ai eu ma première carabine en main au Sénégal avec mon oncle pour tirer les alouettes », a révélé l’intéressé, en 2012, après avoir été entendu par la Direction centrale du renseignement intérieur alors qu’il s’apprêtait à aller au Yémen pour y faire le djihad.

A la suite de son interpellation, Samy Amimour sera mis en examen et interdit de sortie du territoire français. Ce qui ne l’a pas empêché de rejoindre la Syrie en 2013 où il reste jusqu’au moment des attentats de Paris. Samy Amimour et deux de ses complices avaient pénétré dans la salle du Bataclan où se trouvaient 1500 personnes avant de tirer sur quatre-vingt-neuf personnes avant un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI).

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News