Ces prostituées qui vendent du sperme à des marabouts


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En Côte d’Ivoire et au Ghana, certaines prostituées n’hésitent pas à vendre le sperme de leurs clients à des marabouts qui l’utilisent alors pour des rituels. Le liquide séminal aurait certaines propriétés vertueuses et permettrait, par exemple, de bâtir un empire financier, d’obtenir une promotion sociale, ou encore de consolider une relation conjugale.

Le sperme serait-il devenu un bon moyen de gagner de l’argent ? La vente de sperme prendrait de l’ampleur en Côte d’Ivoire et au Ghana. Selon les informations du site Koaci.com, certaines prostituées déroberaient le liquide séminal contenu dans les préservatifs de leurs clients pour le vendre à des marabouts qui s’en serviraient alors pour des rituels. Avec ces pratiques, certains espèrent bâtir un empire financier, d’autres obtenir une promotion sociale, ou encore consolider leurs relations avec leur bien-aimée.

Du sperme vendu 10 000 Fcfa

Ces travailleuses du sexe vendraient le sperme ainsi récolté environ 10 000 Fcfa, soit 15 euros par préservatif. Mais cette situation peut se révéler dangereuse pour leurs clients qui n’ont aucune idée de l’utilisation faite de leur sperme. Selon une prostituée, un de ses clients est tombé gravement malade après qu’elle ait vendu son liquide séminal à un marabout. Malgré tous les soins hospitaliers, il n’a pas pu se rétablir.

D’après une travailleuse de charme, ces pratiques existeraient depuis quelques années à Abidjan. « L’année dernière, un Nigérien m’a approchée pour que je lui livre le sperme de mes clients moyennant une forte somme d’argent. Face à mon refus, il m’a rassurée en me disant que c’était simplement pour faire fructifier son commerce. Mais j’ai refusé cette demande qui est à mon sens immorale », raconte-t-elle.

« Nous n’avons jamais eu de proposition d’achat de sperme »

Les gérants d’hôtels à Abidjan ont toutefois démenti ces informations, affirmant que cette pratique n’existe pas. « Généralement, les clients ne laissent pas traîner les capotes utilisées, ils les font couler dans la cuvette des toilettes. Nous n’avons jamais eu de proposition d’achat de sperme dans notre hôtel », a assuré l’un d’entre eux.

Même son de cloche pour celui-ci : « Je suis gérant d’hôtel depuis plus de dix ans. Jamais une telle proposition, aussi indécente que diabolique, ne m’a été faite. D’ailleurs, c’est une règle chez nous d’éviter de toucher aux préservatifs usagés et abandonnés dans les chambres, à cause des maladies ».

Même si ces derniers mettent en cause la véracité des propos de ces prostituées vendeuses de sperme, le débat reste entier.

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