La situation reste tendue à Dakar


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Après les violents combats de ce week-end et le relatif calme de lundi, des affrontements entre les jeunes manifestants de l’opposition et les forces de l’ordre ont repris ce mardi à Dakar. Malick Noël Seck, leader de la Convergence des jeunes socialistes, a été arrêté à Saint Louis et sera jugé le 8 mars.

Après une journée d’accalmie, des heurts ont de nouveaux opposés des manifestants de l’opposition aux forces de l’ordre dans les rues de Dakar, mais avec moins de violence que ce week-end. Les combats se sont déroulés lorsque, sur l’Avenue Georges Pompidou, la voiture de Youssou Ndour a voulu franchir un cordon policier pour accéder, Place de l’Indépendance, au lieu d’une manifestation interdite par le pouvoir.

La Mission d’observation électorale de l’Union européenne, dans un communiqué publié dans la journée « déplore tout recours à la violence » et « fait part de sa préoccupation quant à l’interdiction des manifestations ». Elle « renouvelle son appel aux autorités électorales à plus de transparence dans le processus de distribution des cartes d’électeur ». Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, est arrivé à Dakar ce mardi en tant qu’observateur de l’Union africaine. Il tiendra une conférence de presse dans les prochains jours.

Par ailleurs, Malick Noël Seck le leader de la Convergence des jeunes socialistes, auteur de la la fameuse « lettre aux sages » qui l’avait fait envoyer en prison pour un an (lire l’article Sénégal : Un opposant face à la Justice), a été de nouveau arrêté, avec trois de ses proches, et gardé par la police pour « détention d’arme sans autorisation ». Il devrait être jugé le 8 mars prochain rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise.

Voir aussi l’interview d’Ibrahima Fall qui propose un report de la présidentielle

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