La justice française convoque Cheb Mami


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Cheb Mami, accusé de tentative d’avortement forcé sur son ex-campagne en 2005, est cité à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Bobigny le 2 juin prochain. Actuellement réfugié en Algérie, l’artiste rechigne à se rendre en France pour y être jugé.

Ira, ira pas ? Cheb Mami, cité à comparaitre devant la 14ème chambre correctionnelle de Bobigny, le 2 juillet prochain, « n’a pas encore pris sa décision » quant à se rendre ou non en France pour s’expliquer devant la justice, indique l’Agence France Presse, citant son entourage. Accusé de tentative d’avortement forcé à l’encontre de son ex-campagne, le chanteur a été incarcéré en octobre 2006, puis libéré contre une caution de 200 000 euros après 3 mois passés à la prison de la Santé. Profitant de sa mise liberté provisoire, le chanteur a pris la fuite pour l’Algérie. La star du raï est, depuis mais 2007, sous le coup d’un mandat d’arrêt international.

Quatre hommes cités à comparaitre

L’ex-campagne du chanteur, une photographe de presse française, accuse celui-ci de l’avoir séquestrée dans sa villa en Algérie, en 2005, puis droguée pour tenter de lui faire subir un avortement, avec l’aide de trois hommes, sans pour autant y parvenir. Malgré le traumatisme, le foetus est resté viable, et la mère a finalement décidé de garder l’enfant. Une fille, née en mars 2006. Le chanteur, lui, nie avoir été à l’origine de la tentative d’avortement forcé et dément avoir été sur les lieux au moment des faits, se défaussant sur son manageur, Michel Lévy, qui aurait selon lui tout orchestré. Ce dernier est lui aussi cité à comparaitre le 2 juillet prochain, ainsi que deux autres hommes soupçonnés d’avoir fait boire une drogue à la jeune femme et participé à la tentative d’avortement, selon l’AFP.

10 ans de prison

Le chanteur clame son innocence, se disant victime d’une tentative d’extorsion de la femme qui n’en voudrait, selon lui, qu’à son argent. La star du raï est renvoyée devant le tribunal pour « violences », « circonstances aggravantes », « complicité d’enlèvement et séquestration », « complicité d’administration de substance nuisible » et « menaces et intimidations pour ne pas porter plainte », rapportent les agences de presse. Il encourt jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Affaire à suivre.

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