L’Internet francophone au Sénégal


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Drapeau du Sénégal
Drapeau du Sénégal

Avec les  » Points d’Accès aux inforoutes pour la jeunesse  » (PAJE), l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie aide ses pays membres à développer leur Internet. 22 d’entre eux confrontent leurs expériences depuis lundi sur l’île de Gorée au Sénégal.

Depuis lundi, un séminaire regroupe 34 représentants de 22 pays membres de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF) sur l’île de Gorée au Sénégal. Tous ces bénéficiaires du programme PAJE, dont 15 pays africains, auront à coeur, jusqu’au 8 décembre prochain, d’échanger et confronter leurs expériences. Une occasion pour l’Institut Francophone des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Formation (INTIF), l’unité de l’AIF en charge de l’initiative PAJE, de faire le point.

Les programmes PAJE de l’AIF visent à développer l’Internet chez les jeunes dans les pays francophones. Sélectionnés sur dossier, les candidats, privés ou publics, se voient octroyer une bourse correspondant à l’achat, sur place, de cinq ordinateurs multimédia ainsi qu’aux frais de mise en réseau. Les frais de communication, payés pour un an, permettent une visibilité aux différentes structures.

Un cadre, des réalités

Les PAJE ont été mise en place l’année dernière. Le séminaire répond  » au souhait de porter une première analyse  » de la démarche, confie Françoise Piquet, responsable du programmes à l’INTIF. A travers les différents témoignages, il s’agit  » d’adapter le cadre initial prévu par l’AIF aux réalités de terrain ».

Jeunes et anciens bénéficiaires livrent chacun leurs impressions et confient leurs difficultés quant à leur travail au jour le jour. Certains décalages apparaissent par rapport au schéma de base, au premier plan desquels le coût des connexions particulièrement élevé dans de nombreux pays.

En effet, la prise en charge des coûts de connexion de la PAJE n’intervient que sur un an. Au delà, c’est à la structure bénéficiaire d’en assumer les frais.  » Une menace pour la pérennité des expériences dans des pays comme le Cameroun, où le coût de la connexion horaire sur une ligne classique revient à 35 FF « , explique Mme Piquet.

Le passage en revue de l’ensemble des problèmes aidera à mettre sur l’autoroute tous ceux qui se contentaient jusque là de regarder les voitures.

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